viernes, 15 de noviembre de 2019

"EL TRABAJO NO ES UNA MERCANCÍA” International School of Higher Education in Labour and Industrial Relations El valor del trabajo y sus reglas entre innovación y tradición HOY

Bérgamo (Italia) | 28-30 de noviembre de 2019
X Edición
Internationalconference.adapt.it

29 DE NOVIEMBRE DE 2019
 INNOVACIÓN TECNOLÓGICA Y PROTECCIÓN DEL EMPLEO 10.30 – 13.00 (Español) 
Centro Congressi Giovanni XXIII Viale Papa Giovanni XXIII, n. 106|
SALA NOVELLI 

Gerardo Cedrola (Universidad ORT Uruguay) Trabajo, Organización del Trabajo, Representación de los Trabajadores y Regulación laboral en el mundo de la Gig Economy 

Inmaculada Marín Alonso (Universidad de Sevilla) La adaptación del sindicato a los retos de la industria 4.0 y las nuevas formas de representación colectiva 

Carmen Solís Prieto (Instituto Europeo de Relaciones Industriales) La incidencia de los algoritmos en el poder de dirección: a la caza del empresario oculto 

Djamil Tony Kahale Carrillo (Universidad Politécnica de Cartagena) La sustitución de huelguistas por medios tecnológicos 

Cristina Aguilar Gonzálvez (Universidad de Cádiz) Digitalización o la oportunidad de creación de más y mejores empleos, y el papel del diálogo social europeo 

Esperanza Macarena Sierra Benítez (Universidad de Sevilla) La revitalización de la representación sindical en la Industria 4.0 

Lucía Aragüez Valenzuela (Universidad de Málaga) La Consideración Del Trabajador Como Mercancía En La Economía De Plataformas Virtuales 

Moderadora: Lavinia Serrani (Investigadora ADAPT)

El programa completo en:
http://internationalconference.adapt.it/wp-content/uploads/2019/11/2019_convegno_internazionale_bergamo_es_11_11_19_v02.pdf

CONCLUSIONS GÉNÉRALES DU 2e CONGRES MONDIAL DU RÉSEAU CIELO « QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET GLOBALISATION : LA PROTECTION DE L’EMPLOI, LA SANTÉ ET LA VIE PRIVÉE DES TRAVAILLEURS FACE AUX DÉFIS DU FUTUR »


CONCLUSIONS GÉNÉRALES DU 2e CONGRES MONDIAL DU RÉSEAU CIELO « QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET GLOBALISATION : LA PROTECTION DE L’EMPLOI, LA SANTÉ ET LA VIE PRIVÉE DES TRAVAILLEURS FACE AUX DÉFIS DU FUTUR »

12 et 13 octobre 2018

Faculté de droit. Université de la République
Montevideo (Uruguay)

Esperanza Macarena SIERRA BENÍTEZ
Professeur à l’Université de Séville (Espagne)



Mesdames et messieurs,

C’est un grand honneur pour moi de présenter les conclusions générales du 2e Congrès mondial du réseau CIELO dans cette belle et hospitalière ville de Montevideo qui possède une histoire et une culture si riches. Le thème du Congrès, « Quatrième révolution industrielle et globalisation: la protection de l’emploi, la santé et la vie privée des travailleurs face aux défis du futur », qui nous réunit au sein de l’Université de la République, a rassemblé les travaux de 17 pays : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, Espagne, France, Italie, Mexique, Pérou, Pologne, Portugal, Suisse, Uruguay et Venezuela.

S’agissant de l’organisation de ce congrès, durant ces deux jours d’intense activité se sont tenues trois sessions plénières – y compris cette session de clôture – et 15 sessions thématiques (organisées en 12 séminaires). Ont également été présentés divers posters, le rapport de l’OIT et plusieurs ouvrages.

La participation a été importante et de qualité, et il nous faut féliciter pour cela les quelque 140 participants qui ont présenté leurs contributions avec la rigueur scientifique requise dans ce laps de temps court et qui, grâce à leurs réflexions et conclusions, m’ont permis de rédiger les conclusions générales qui suivent dans lesquelles j’ai souhaité tenir compte du contenu de chacune des sessions plénières et thématiques, rassemblant lesdites conclusions par blocs de thèmes traités.

Il convient tout d’abord de commencer par ce que la 4e révolution industrielle suppose pour l’emploi et les défis qui nous attendent. L’entreprise connectée et gérée grâce à des processus automatiques faisant appel à l’intelligence artificielle ainsi que les plateformes technologiques ont généré un nouveau type de travailleur plus autonome et possédant une capacité d’innovation et d’adaptation au changement. Cet élément disruptif conduit à ouvrir un débat autour de la protection du travailleur conforme aux institutions et normes en vigueur existant en Droit du travail et de la sécurité sociale. Comme cela a été dit durant ce congrès, la technologie qui a généré ces changements ne doit pas être seulement appréhendée comme un instrument d’oppression qui peut porter atteinte aux droits fondamentaux des travailleurs et à la dignité humaine, mais également comme un mécanisme de libération qui peut être utilisé par l’inspection du travail elle-même pour contrôler le respect de ces droits. Ce faisant, il a été expliqué que le dialogue social et la régulation aux niveaux national et international peuvent être utilisés, d’un point de vue légal et éthique, comme un moyen de maintenir la technologie au service de l’être humain dans sa globalité, non seulement comme consommateur et entrepreneur mais également comme travailleur.

Par conséquent, la première conclusion générale à tirer, qui me paraît assez basique, est que la technologie doit être au service de l’être humain. La dignité humaine, comme fondement du « vivre ensemble », doit être préservée des dangers liés aux technologies disruptives. Ce faisant, la régulation étatique et internationale ainsi que le dialogue social sont les mécanismes qui doivent œuvrer au maintien de l’État de droit afin de défendre les droits humains des citoyens et des travailleurs face aux risques que la technologie peut provoquer.

La seconde conclusion générale que l’on peut tirer de ce congrès, c’est qu’il est nécessaire, à l’ère du numérique, de réfléchir au concept de travailleur au sein même des nouvelles formes d’aliénation et, de manière générale, de repenser l’emploi numérique à l’aune du Droit du travail, en amplifiant les droits humains au travail pour incorporer les valeurs éthiques au sein de l’entreprise. De même, il est indispensable, face aux avancées technologiques de l’industrie 4.0, de repenser, du point de vue normatif, la figure de l’employeur.

Troisième conclusion : si nous voulons résoudre au niveau national les problèmes que pose le phénomène d’internationalisation des relations du travail, nous devons appréhender une bonne fois pour toutes les défis depuis une perspective internationale. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut citer quelques facteurs de risques à prendre en compte : l’élaboration de contrats « intelligents » formalisés dans des contrats susceptibles d’être exécutés plus ou moins automatiquement, les e-Sports ou les compétitions de jeux vidéo en lignes, les processus de tertiarisation des entreprises, les transformations dynamiques du marché du travail, la digitalisation du marché du travail et ses effets sur la santé (droit à la déconnexion, protection sociale des travailleurs), etc.

Quatrième conclusion générale : la globalisation nécessite un nouveau contrat social mondial enfin de maintenir un modèle de gouvernance internationale axé sur les principes internationaux du travail, garantissant un travail décent pour tous et respectueux des libertés démocratiques et les droits individuels et collectifs au sein des relations de travail, ainsi que la tant attendue protection sociale universelle en Amérique latine. Il est indispensable d’appliquer de vastes politiques qui réduisent la survenue de cycles économiques défavorables et qui assurent un niveau de compétence aux autres économies émergentes, suivant les moyens proposés par la banque interaméricaine de développement.

Cinquième conclusion générale : nous devons affronter les défis soulevés par les nouvelles technologies à l’égard des droits fondamentaux des travailleurs.
Par exemple, le harcèlement sexuel au travail a été appréhendé comme une forme de violence de genre qui nécessite l’instauration de politiques publiques en matière de santé mentale dirigées vers l’ensemble de la population afin que le travail puisse se réaliser dans un environnement sain et équilibré.
La liberté d’expression au moyen des réseaux sociaux nécessite toujours de parvenir à un équilibre suffisant entre les droits des travailleurs pour respect de leur vie privée et le droit qu’à l’entreprise de contrôler et de s’assurer de sa bonne réputation.
De la même manière, il est indispensable de garantir la protection du travailleur face aux nouvelles formes de discrimination concernant son orientation et sa situation sexuelle et, par conséquent, la protection du collectif LGBTI au niveau du droit international ainsi que dans chaque État.
Face aux situations de harcèlement, de stress ou encore de burnout, il est nécessaire, là où elle n’existe pas, d’adopter une loi pour que soit reconnue une responsabilité éthique de tous ceux qui sont concernés par le maintien d’un cadre de travail sain.
Le droit à la grève reprend de son importance dès lors que les technologies peuvent favoriser son contournement grâce à l’utilisation des briseurs de grèves. De ce point de vue, il est indispensable de recourir au dialogue social comme moyen de résoudre des conflits.

Sixième conclusion générale : en matière de conciliation entre la vie personnelle et professionnelle et la  vie privée du travailleur, il est nécessaire de bâtir un corpus normatif qui assure aux travailleurs les ressources indispensables pour lutter contre les pratiques du XXe siècle : garantir un temps de travail qui permette la conciliation entre la vie personnelle et le travail (principe d’égalité de genre), en garantissant le droit à l’intimité lorsque la prestation de services est réalisée au moyen des nouvelles technologies telles que, par exemple, le télétravail.


Je m’arrête ici car j’imagine que nous voulons tous partir.

J’aimerais remercier celles et ceux qui ont participé et ont rendu possible l’organisation de ce congrès qui un été si fructueux au niveau des échanges d’idées qu’il a permis.

Et puisque nous sommes en Uruguay, je souhaiterais terminer avec une phrase attribuée au fameux poète Mario Benedetti qui, selon moi, définit parfaitement la situation à laquelle est confronté le travail face aux défis de la quatrième révolution industrielle, de la globalisation et d’un monde en constante évolution :

« Quand nous croyions que nous possédons tous la réponse, soudain nous nous changeons toutes les questions ».

Je vous remercie.


Esperanza Macarena Sierra Benítez, Université de Sevilla

Publicado en:
https://www.pantheonsorbonne.fr/fileadmin/ISST/PDF/Discours_cloture_Montevideo_M_SIERRA-BENITEZ_13oct2018_.pdf

jueves, 3 de octubre de 2019

Libro Industria 4.0: Trabajo y Seguridad Social

Libro coordinado por Gabriela Mendizábal Bermúdez, Alfredo Sánchez Castañeda, Patricia Kurczyn Villalobos.
Editado por la Universidad Autónoma de México. Instituto de Investigaciones Jurídicas, México, 2019.

https://archivos.juridicas.unam.mx/www/bjv/libros/12/5645/20.pdf

Industria 4.0 en España por Esperanza Macarena Sierra Benítez

https://archivos.juridicas.unam.mx/www/bjv/libros/12/5645/10.pdf

L'impact des normes de l'OIT sur la scène internationale. Mardi 24 septembre 2019 Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne

14:00-15:45 : “Les normes de l’OIT sources de transformation des systèmes normatifs nationaux et des relations professionnelles ?” (Salle 6, Centre Panthéon)

https://mediatheque.univ-paris1.fr/video/1878-limpact-des-normes-de-loit-sur-la-scene-internationale-3/

Coordinatrice : Nicole MAGGI-GERMAIN, ISST Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

- Alicia Villalba Sánchez. Professeur Université de Saint-Jacques de Compostelle. CIELO bureau exécutif. Espagne
 L'application des Conventions de l'OIT par les tribunaux espagnols concernant la protection des femmes enceintes avant la fin de leur contrat de travail

-Ricardo Macedo de Britto Pereira. Sous-Procureur au ministère public du travail.Brésil O papel da OIT no fortalecimento do direito do trabalho brasileiro.

- Esperanza Macarena Sierra Benítez. CIELO bureau exécutif. Université Séville. Espagne La grande transformation de l'action syndicale dans l'industrie 4.0 : propositions et déconstruction au sein de l'OIT

- Pascal Caillaud. Chargé de Recherche. CNRS, France Élaboration des normes et transformations des formes d’intervention de l'OIT : l'exemple de la formation professionnelle

- Thereza Nahas. Juge à São Paolo. Bresil A study from the ILO Report on the future of work in Brasil: impacts of economy on the regulation of labour

 - David Lantarón Barquín. Prof. Université Cantabrie. Espagne L'OIT et sa recherche d'un standard minimal universel en matière de conditions d'emploi


miércoles, 17 de julio de 2019

¿POR QUÉ DEBEMOS INICIAR EL DEBATE SOBRE LA NECESIDAD DE LA IMPLANTACIÓN DE UNA RENTA BÁSICA UNIVERSAL?*


El pasado viernes 7 de junio el exgobernador del Banco de España, Luis María Linde, se manifestaba en contra de la renta básica universal en sentido estricto. Ese mismo día me encontraba impartiendo una ponencia sobre la Renta Básica Universal en Ceuta, ciudad del norte de África con un tránsito transfronterizo importante tanto de personas como de mercancías entre Europa y África. En la actualidad plantearse la implantación de una renta básica universal parece una idea descabellada, pero si atendemos a varios condicionantes como, por ejemplo, la movilidad internacional de las personas, los índices de pobreza incluso en un número creciente de trabajadores en activo, o el auge de la Industria 4.0 y de la robótica, el planteamiento puede ser distinto de cara a un inminente futuro incierto en el mundo del trabajo.

En el seno de la Unión Europea se encuentra recogido uno de los principios que componen el Pilar Europeo de los derechos sociales, por el que se reconoce a toda persona que carezca de recursos suficientes el derecho a unas prestaciones de renta mínima adecuadas que garanticen una vida digna a lo largo de todas las etapas de la vida, así como el acceso a bienes y servicios de capacitación. En este sentido, podemos decir que la renta mínima está implantada en países de la Unión Europea, y en España en el ámbito de las comunidades autónomas. Al respecto, el 10 de junio pasado la Mesa de la Cámara del Parlamento ha calificado para su debate la Iniciativa Legislativa Popular (ILP) que hace más de dos años presentaron los sindicatos UGT y CCOO sobre el restablecimiento de una renta básica 1 de 430 euros para las personas que carecen de los recursos mínimos que les permitan vivir con dignidad.

No obstante, para su aplicación debemos esperar el orden de prioridades legislativas que el nuevo ejecutivo decida. Lo importante de esta iniciativa es que hace hincapié en la necesidad de los poderes públicos hagan algo para corregir los desequilibrios que se están produciendo en el mundo laboral con la entrada de la Industria 4.0 y de la nueva economía de las plataformas, entre otros motivos.

Pero ante el incremento del fenómeno de los “trabajadores pobres” nos preguntamos ¿es suficiente el establecimiento de una renta mínima para personas que carecen de los recursos mínimos para paliar los efectos de la globalización y el impacto de las nuevas tecnologías en el mercado de trabajo? ¿Cuál es la realidad de la actual sociedad digital?

El VIII informe sobre Exclusión y desarrollo social en España 2019 realizado por la Fundación FOESSA (Fomento de Estudios Sociales y de Sociología Aplicada) indica que 4’1 millones de personas viven en exclusión social severa, es decir, no reúnen recursos suficientes para poder acceder a una vivienda segura, y además sufren un desempleo persistente. En España hay más de 8’5 millones de personas excluidas (lo que supone el 18’4% del total de la población), un porcentaje 1’2% superior al de antes de la crisis económica y financiera de 2008.

En materia de empleo, España tiene el doble de empleos precarios que el resto de Europa, por lo que 
la precariedad laboral es una realidad en alza. El informe afirma que la precariedad laboral se ha convertido en una forma de vida estructural en nuestra sociedad. El 14% de las personas que trabajan están en exclusión social, uno de cada tres contratos temporales dura menos de siete días, el 15’1% de los hogares sufre inestabilidad laboral grave (hogares en los que la persona principal ha pasado por 5 o más contratos, o por 3 o más empresas, o ha estado 3 o más meses en desempleo durante el último año). Igualmente, el informe sostiene que 1 de cada 4 personas activas del conjunto de la población se encuentra en situación de exclusión del empleo, y el 20% de las personas en hogares con al menos una persona desempleada no ha realizado ninguna formación ocupacional en el último año. En definitiva, “una característica que nos diferencia de otros países de nuestro entorno y de un tamaño y desarrollo similar es que en la exclusión social en España van de la mano la mezcla de baja calidad en el empleo y costes elevados de la vivienda. El 37% de los excluidos del empleo lo están también de la vivienda” (VIII Informe FOESSA).

En España se han gastado cerca de 6.500 millones de euros en políticas de empleo, que fundamentalmente se destinan a incentivos a la contratación (40%), formación (25%), otros como creación de empleo público o apoyo al emprendimiento (20%), y el 15% restante a orientación, según un informe de la Evaluación del Gasto Público sobre el Programa de Políticas Activas de Empleo (PAE) publicado el 12 de junio de este año por la Autoridad Independiente de Responsabilidad Fiscal (AIRF).  Este elevado gasto en PAE no es eficaz, máxime cuando las ayudas para parados de larga duración no mejoran la probabilidad de encontrar empleo. Así, por ejemplo, el programa PREPARA (que incluyó a más de 850.000 personas entre 2012 y 2017 con un coste de cerca de 1.500 millones) no mejora la probabilidad de incorporarse al mercado laboral sino que, por el contrario, generalmente funciona como desincentivo en los seis meses que dura la prestación.

Por otro lado, el trabajo autónomo crece cada vez más, como también el número de falsos autónomos, entre 90.000 y 100.000 calcula la Asociación de Trabajadores Autónomos (ATA). La Industria 4.0 y la incorporación de la robótica y la inteligencia artificial están originando la desaparición de trabajos aunque también está generando otros nuevos. Así, unos de los sectores que está experimentando estos cambios con mayor visibilidad es el de la banca, debido principalmente a la entrada de la banca digital y de las big techs. Actualmente se están negociando importantes expedientes de regulación de empleo en dos grandes bancos: Santander (unos 4.000 empleados con el 80% del sueldo) y Caixabank (2.203 con el 57% de su sueldo). Desde el inicio de la crisis en el año 2008 los ajustes de plantilla llevados a cabo por estos dos grandes de la banca superan los 90.000 empleados (Fuente: La Información, 15 de mayo de 2019).

Por otra parte, las ganancias de las empresas multinacionales se multiplican y muchas de ellas llegan a alcanzar la “categoría” de empresas titanes, es decir, aquellas que consiguen un valor superior a 42.000 millones de euros, como por ejemplo Spotify, Zalando, Yandex, Delivery Hero o Just Eat.

Sin duda alguna, ésta es la realidad que nos lleva a plantearnos el debate sobre la necesidad de la 
implantación de una renta básica universal. Quizás pueda parecer algo precipitado plantear su implantación, puesto que en la mayoría de las comunidades autónomas se están implantando rentas mínimas para las personas que carecen de recursos suficientes, pero ¿basta esto para reducir los índices de pobreza y desigualdad? En este sentido, son varios los países que, de alguna manera y con mayor o menor acierto, han regulado su aplicación como Alaska, Brasil, Canadá, Finlandia, Otjivero (Namibia), teniendo en cuenta que la noción de la renta básica universal debe partir de que estamos ante un Derecho del ciudadano puesto que “no se trata de una concesión del Estado Social” sino de que “la fuente del derecho es la ciudadanía, con lo que este derecho alcanza una mayor protección jurídica que si se tratara de un simple derecho social” (Soriano). Es decir, es un derecho que no tiene ningún condicionante como la edad, el sexo y/o la riqueza o nivel de vida. No obstante, se plantea que su implantación debe ser gradual y progresiva, dadas las distintas posturas enfrentadas (Carrizosa).

Es un dato constatado que su implantación no constituiría una causa para el incremento de la población inmigrada, porque el argumento de que las prestaciones sociales constituyen uno de los principales incentivos de la inmigración no parece suficiente (Boso/Vancea). En cuanto a su financiación, existen diversas posturas según estemos ante economistas que se muestran a favor o en contra (Véase, por ejemplo, la Red Renta Básica o las posturas en contra por parte de Rallo).

Por otro lado, podemos mantener que “el movimiento de derechos humanos debe hacer frente y dar respuesta a los cambios fundamentales que se están produciendo en las estructuras económicas y sociales en los planos nacional y mundial. En este contexto, una de las propuestas más dinámicas consiste en sustituir o complementar los sistemas de protección social con una renta básica universal” (Informe del Relator Especial sobre la extrema pobreza y los derechos humanos, ONU 2017).

Lo cierto es que esta solución a la realidad existente nos puede parecer utópica, pero debemos tener presente que “las soluciones utópicas son la única solución en este momento, ya que retocar los bordes del sistema actual ha demostrado no funcionar” (Philip Alston).

En definitiva, si retomamos la pregunta de este breve comentario entiendo que la renta básica universal es una necesidad que debemos atender para iniciar el debate sobre la posibilidad de su implantación en un futuro convulso. Pero esto es algo que hay que desarrollar con más detalle, lo que pretendemos hacer en una publicación que esperamos vea la luz antes de finales de 2019.

*Publicado en Noticias Cielo núm. 6/2019
http://www.cielolaboral.com/wp-content/uploads/2019/04/sierra_noticias_cielo_n4_2019.pdf

martes, 16 de julio de 2019

¿LAS NUEVAS TECNOLOGÍAS INFLUYEN EN LA DISCRIMINACIÓN O LA VAN A ELIMINAR? EL EMPLEO 4.0 DESDE LA PERSPECTIVA DE GÉNERO*

Para contestar a esta pregunta debemos partir de varias interrogantes, como ¿qué es el empleo 4.0 desde una perspectiva de género? ¿influyen las nuevas tecnologías en la discriminación de género, deben contribuir a su eliminación? En la actualidad, hablar de la Industria 4.0 implica hacer referencia a la disrupción que ha supuesto la entrada de las nuevas tecnologías digitales y de la robótica en el mercado de trabajo. En cuestión de género, si tenemos en cuenta los indicadores de la sociedad de la información por género en España (ONTSI, marzo 2019), observamos que desde el año 2011 se ha incrementado notablemente la proporción de mujeres que usan Internet de forma regular, pasando del 58’2% en 2011 al 82% en 2018. La distancia de género se ha reducido de 5’5 puntos porcentuales en el año 2011 a 1 punto porcentual en el 2018. No obstante, a pesar de estos avances en el uso de las nuevas tecnologías sólo la mitad de las empresas (50%) que tenían especialistas en las TICs emplearon a mujeres para este tipo de puestos de trabajo, produciéndose una ligera mejora respecto del año 2017 (48’11%). No nos cabe la menor duda de que aunque el papel de la mujer es minoritario en el sector tecnológico, éste es mayor en los niveles directivos. Es decir, la brecha de género es evidente aun cuando las mujeres somos mayorías en las universidades españolas (con un 54%). Sin embargo, sólo representamos el 25% de los estudiantes en las denominadas áreas STEM (Ciencias, Tecnología, Ingeniería y Matemáticas). Así, por ejemplo, por cada 2 ingenieras hay en España 8 ingenieros[1] . Por otro lado, los algoritmos que grandes buscadores y empresas de colocación usan a través de la inteligencia artificial (IA) generan desigualdad por géneros. Como se ha afirmado, la IA opera con gran cantidad de datos (big data). Por ejemplo, el 90% de twitter lo genera sólo un 25% de la humanidad. Los algoritmos usados en redes sociales o en Google siguen el sesgo masculino del lenguaje. Los datos para que opere la IA son introducidos por regla general por personas que responden a un estereotipo muy concreto: hombres blancos, heterosexuales, sin discapacidad. Esto es un factor muy importante cuando los algoritmos determinan a quién se elige para un trabajo[2] . Por lo tanto, es importante acabar con la brecha de género (o al menos disminuirla), no sólo en el empleo sino también en la educación y en la formación. Para ello es imprescindible dar respuesta a las necesidades empresariales en competencias digitales de calidad, y llevar a cabo una seria reforma de la educación y la formación para proporcionar la mejor adaptación posible a la nueva sociedad digital. La Comisión Europea ha estimado que el año 2020 en España puede haber una demanda de perfiles digitales sin cubrir en torno a 80.000 puestos. Las mujeres deben estar preparadas para ocupar estos puestos de trabajo digitales y, en general, integrarse en las carreras tecnológicas para evitar las diferencias laborales entre los distintos sexos, con la consiguiente discriminación. Al respecto se han presentado una serie de propuestas para acabar con esta lacra que, según el II Manifiesto firmado entre AMETIC y los sindicatos más representativos españoles sobre el liderazgo de la transformación digital de la economía española, están encaminadas a superar la subrepresentación femenina en las carreras tecnológicas. Entre ellas, “la incorporación de la iniciativa, la innovación, la investigación, la elaboración de proyectos como capacidades claves para superar las desigualdades de género en el desarrollo profesional”[3]. No obstante, debemos tener en cuenta que dentro de las áreas STEM cada vez es más necesaria la inclusión de las llamadas “Arts” (STEAM), es decir, las humanidades, ya que la relación entre inteligencia artificial y robótica necesita de la ciencia de las humanidades para solventar todas las cuestiones éticas y jurídicas que son objeto de controversia en la interrelación hombre-robótica (inteligencia artificial, inteligencia de las cosas, etc.). Esta incorporación conllevaría el aumento de la cifra de mujeres científicas, lo que quizás podría contribuir a la diminución de la brecha de género en el campo de la ciencia, con su correspondiente efecto en el empleo 4.0.




*Publicado en Noticias Cielo núm. 4/2019
[1] Datos indicados en el II Manifiesto por el liderazgo de la transformación digital de la economía española mediante el desarrollo del talento que ha sido firmado por AMETIC (patronal de la industria digital) y CCOO y UGT (sindicatos más representativos españoles) en su edición de 9 de abril de 2019.
[2] Gonzalo Barroso “ Cristina Aranda, CMO de Intelygenz y fundadora de Mujeres Tech”, INNOVASPAIN, 20 de septiembre de 2018 en https://www.innovaspain.com/cristina-aranda-cmo-intelygenz-fundadora-mujerestech/
[3] II Manifiesto por el liderazgo de la transformación digital de la economía española mediante el desarrollo del talento (9 abril 2019).

http://www.cielolaboral.com/wp-content/uploads/2019/04/sierra_noticias_cielo_n4_2019.pdf

TELETRABAJO Y DESCONEXIÓN DIGITAL EN LA UE

LA COMISIÓN EUROPEA INICIA UNA PRIMERA FASE DE CONSULTA A LOS INTERLOCUTORES SOCIALES SOBRE EL TELETRABAJO JUSTO Y EL DERECHO A LA DESCONEXI...